Shanghai confinée pendant plus d’un mois, l’espace aérien russe sous embargo, la sécurité d’approvisionnement en énergie qui n’est pas toujours acquise … Le contexte géopolitique et sanitaire a mis toutes les chaînes d’approvisionnement sous tension. Et si la réalité augmentée apportait une solution viable et rapidement mobilisable ?
Le coût du transport des marchandises depuis la Chine par container a été multiplié par 3 sur l'année écoulée. Un poste qui comptait déjà pour 5% à 10% du coût des matières premières avant le début de la crise sanitaire.
En 2022, la situation ne devrait pas s’améliorer. En avril 2022, les navires de transport sont contraints de stationner le long de la côte chinoise, dans l’impossibilité de débarquer ou d’embarquer leurs marchandises dû à la stratégie zéro COVID de la Chine. A cette même période, jusqu’à un bâtiment sur cinq dans le monde était à l’arrêt.
En parallèle, les coûts énergétiques se sont envolés : le prix de l’électricité de gros a été multiplié par 4 en 2021 et ces chiffres ne tiennent pas encore compte de l’impact de la guerre en Ukraine.
Au-delà de l’inflation, c’est de la pénurie que doivent se prémunir les industriels. Car sans délais fixes ni prix fermes, l’approvisionnement devient rapidement problématique.
Pour protéger leur marge, les industriels ont trois principaux leviers à disposition avant de répercuter la hausse du prix chez leurs clients :
Le premier levier est soumis à des contraintes externes. Les conditions sont sensiblement les mêmes pour les acteurs du marché selon leur taille, et la marge de manœuvre est limitée.
Le second levier n’est pas mobilisable à court terme. Il s’agit d’une dynamique stratégique et complexe à mettre en place, d’autant plus dans un contexte tendu.
Le troisième levier, en revanche, est activable en interne par les équipes de production dans des délais raisonnables.
D’après l’AFNOR, le coût de la non-qualité peut représenter jusqu’à 5% du CA annuel des industriels. Avec la tension de la chaîne d’approvisionnement, ce coût a été multiplié par un facteur allant de 2 à 10 sous une double pression: le rebut coûte plus cher car la matière première et l’énergie (production initiale et rework) coûtent plus cher ; et il y a un manque à gagner car la chaine de production ne tourne plus en continu à cause des pénuries. C’est la double peine.
A titre de comparaison, les entreprises industrielles les plus performantes maintiennent ce cout du rebut sous le seuil de 1% du CA. Il y a donc une véritable marge de progression : qui peut apporter un avantage concurrentiel non négligeable dans le contexte actuel.
Comment faire tendre le coût des rebuts vers zéro ? En identifiant et en traitant les sources d’erreurs au plus tôt, tout au long de la ligne de production :
Sur chacun de ces sujets, l’utilisation de la réalité augmentée apporte un réel avantage comparé aux méthodes traditionnelles : le coût de la mise au rebut diminue rapidement de 25% et les temps morts sur la ligne de production baissent de 28% (indicateurs observés chez GlobalFoundries, client PTC). Découvrez les bénéfices de la RA appliquée à la Supply Chain dans notre prochain article.
A l’échelle d’un site industriel, ce sont plusieurs millions d’euros et de ressources économisés sur une année, ainsi que leur équivalent en chiffre d’affaires préservé.
Dans un contexte où nous devons nous habituer à la fin de l’abondance de matières premières et d’énergie, contactez un expert PTC et relever les défis liés aux pressions sur la chaine d’approvisionnement grâce à la réalité augmentée.