L’industrie recrute et elle va continuer à le faire. L’UIMM recense entre 70 000 et 90 000 emplois vacants dans le secteur en 2022, en plus des 250 000 recrutements annuels récurrents. Là où les choses évoluent, c’est sur l’apparition de nouveaux métiers et la typologie des compétences qui seront à mobiliser dans les années à venir. Le challenge pour la filière, entreprises et organismes de formation compris ? Faire passer les bons messages pour attirer ces profils.
L'industrie 4.0, ce n’est pas uniquement les grands industriels et leurs sous-traitants. C’est aussi un réseau de startups, d’éditeurs et d’offreurs de solutions. Le poids de ces dernières catégories dans le développement de la filière s’est considérablement accru. Agiles, innovantes, et totalement acculturées au numérique, elles ont poussé la 4ème révolution industrielle aux côtés des géants du secteur.
Leurs solutions sont désormais suffisamment passées à l’échelle pour bénéficier même aux PME et aux ETI industrielles. Pour la mobilité professionnelle des salariés du secteur, c’est un point important. Il y a aujourd’hui de nombreuses passerelles pour passer d’une structure à l’autre. Les industriels sont à la recherche de profils variés pour implémenter de nouvelles solutions ou de meilleures pratiques issues de l’univers des éditeurs ou des startups.
La frontière entre numérique et industrie n’existe plus. Un argument à faire valoir auprès des jeunes talents séduits par le digital.
Toutes les familles de métiers industriels sont touchées par la transformation 4.0. Les métiers de la maintenance deviennent analytiques avec la maintenance industrielle. Les métiers de la production font une grande place à l’automatisation et l’optimisation des processus. Les métiers de la Supply Chain se font plus collaboratifs et connectés. Et toute une branche se créée autour du Big Data et du management de la donnée.
Les tâches évoluent au même rythme que les intitulés de postes : ingénieur en fabrication additive, développeur d’objets connectés, ingénieur en cobotique, expert en réalité virtuelle, etc. Mais l’interconnexion des équipements et des processus implique également l’acquisition de compétences transverses, une connaissance plus poussée des autres métiers de l’entreprise et de leurs enjeux. L’opérateur 4.0 est augmenté certes, mais il a un profil plus complet et plus analytique.
Face à ces mutations profondes se posent les défis de la formation et de la transmission. Pour les organismes de formation, les programmes sont remis au goût du jour d’une année sur l’autre. Pour la part qui revient aux entreprises, l’industrie 4.0 propose aussi des solutions. La réalité augmentée ou la réalité virtuelle permettent d’enregistrer des gestes, des manipulations et des opérations qui seront rejouées sans perte en ligne. Avec l’intensification de la mobilité professionnelle et les difficultés à recruter, c’est une alternative fiable face aux limites du compagnonnage.
Les entreprises sont donc en mesure de conserver leur patrimoine de connaissances et d’anticiper ces transformations. Pour préparer la suite, il faut aussi capitaliser sur les talents d’aujourd’hui !
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